Le zona n'attend pas !
Jeudi 1er septembre. C’est la rentrée. Élèves et enseignants ont retrouvés le chemin de l’école.
8 h 37. Pour Bernard, professeur de français au collège Saint-Louis, la reprise est toujours synonyme de stress. Il sait que la première impression est décisive. Elle oriente la manière dont ses élèves le percevront pour le reste de l’année. Il s’agit de se montrer solide, ferme, sans pour autant verser dans l’autoritarisme. Si Bernard s’en est toujours bien sorti, il sent qu’il n’en sera pas de même aujourd’hui. Non seulement la chaleur l’étouffe - fichu dérèglement climatique ! -, mais sa chemise lui brûle la peau. L’envie de se gratter est irrépressible ! Il ne pense qu’à une chose : planter ses ongles dans ses chaires pour soulager la douleur. Ébranlé par cette manifestation épidermique, Bernard perd le fil de son discours, bafouille. Les élèves ricanent et Bernard quitte la caisse, humilié.
8 h 42. Bernard court aux toilettes. Une colonie de petits boutons rouges s’est implanté autour de sa taille. Mais de quoi s’agit-il ? De piqûres d’insectes ou d’araignées ? D’une crise d’urticaire ? Dans le doute, Bernard prend rendez-vous chez son médecin.
17 h 12. Le diagnostic est posé : il s’agit d’un zona, une maladie due à la réactivation du virus de la varicelle. La Belle au bois dormant vient de se réveiller.
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Après un épisode de varicelle, le virus reste prisonnier dans les ganglions nerveux situés le long de la colonne vertébrale. Parfois, il se réactive et provoque une éruption cutanée caractéristique : le zona. Cette éruption se développe sur la partie de la peau innervée par la racine nerveuse infectée. On appelle cette bande de peau « dermatome ».
Le zona survient sans cause déclenchante évidente. Il peut se manifester par une douleur, des picotements ou des démangeaisons sur une petite zone du corps, d’un seul côté. Il s’agit le plus souvent du torse ou du ventre.
Au bout de quelques jours, les symptômes comprennent :
- l’apparition des petites vésicules remplies de liquide
- des zones douloureuses au toucher
- parfois des céphalées, de la fièvre et une fatigue inexpliquée.
Les douleurs à type d’engourdissement ou de brûlure sur le territoire concerné peuvent se maintenir plusieurs mois après la disparition des manifestations cutanées. Un traitement antiviral doit être prescrit très précocement pour limiter ces douleurs dites « post-zostériennes ».
Le zona peut aussi atteindre les yeux ou les oreilles (zona ophtalmique ou auriculaire). Dans ce cas, il vous est conseillé de consulter un spécialiste, l’infection pouvant altérer la vue ou l’audition.
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Ce que dit l’étiopathie :
La réactivation du virus est la conséquence d’une baisse d’immunité locale déterminée par une perturbation articulaire vertébrale. L’étiopathe procède, par des manipulations douces, à la réduction de ces lésions.
Le traitement étiopathique permet d’enrayer le plus vite possible le processus infectieux. Et ainsi éviter les complications (douleurs post-zostériennes).
La disparition de toutes les éruptions s’obtient en un temps d’autant plus court que l’affection aura été traitée tôt (de quelques heures à 4 jours).
Le zona n’attend pas !
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