Colique pas de panique !

Marceau à pointé le bout de son nez il y a maintenant deux mois, et ce, pour le plus grand bonheur de ses parents. Un vrai petit ange ! Les premières semaines se sont bien passées, il offrait déjà quelques sourires. Mais depuis, les grimaces les ont remplacés. Marceau se tortille dans tous les sens, ses pleurs sont aussi irritants qu’incessants. Impossible de le calmer, ses parents sont désemparés. Une tempête s'est levée.

Et les rafales de vent viennent de tous côtés. Entre les cris de bébé, le manque de sommeil, les avis de Tatie Jeannine et de Cousin Adrien sur ce qu’il convient de faire ou non, vous fatiguez, vous saturez. Comment s’y retrouver ?

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Votre enfant se met à pleurer de manière soudaine et semble inconsolable, le plus souvent en fin de journée. Ses jambes sont raides ou recroquevillées sur son ventre, qui peut être ballonné. Il est souvent constipé et peut émettre des gaz. Il est possible que votre enfant souffre de coliques.

Si elles s’atténuent généralement par elles-mêmes au cours du 4ème mois, elles restent cependant inconfortables.

Mais alors qu’est-ce qui fait mal ?

C’est tout simplement le côlon. La colique correspond à une dilatation des parois de ce derniers, due à la présence de selles ou de gaz en excès. Et c’est cette dilatation qui est douloureuse.

Lors des premiers mois de vie le système digestif est encore immature. Et la mise en place fonctionnelle de ce système n’est pas toujours évidente. Mais d’autres éléments sont à prendre en compte.

L’alimentation de votre enfant :

Pour les enfants nourris au biberon, nombreux parents auront pour réflexe de changer de lait, pour un lait dit plus digeste. Cette réaction est certes logique, mais elle n’a pas plus pour but de masquer les symptômes que de traiter la cause réelle du problème. D’autant plus qu’un changement trop fréquent de lait artificiel ne laisse pas le temps à l’intestin de s’adapter. Des molécules mal digérées se retrouvent alors au niveau du côlon qui finit par dysfonctionner.

Pour les enfants allaités, le lait est le reflet de l’alimentation maternelle. Il faut donc veiller à ne pas trop consommer d’aliments favorisant la production de gaz.

La qualité de la tétée :

La position de votre enfant est-elle adaptée ? N’avale-t-il pas trop d’air ? Les gaz peuvent se retrouver dans le tube digestif puis dans le côlon. D’où l’importance d’un rot en fin de tétée pour évacuer l’air ingérée. Votre enfant peut également rencontrer des difficultés à téter à la suite d’un dysfonctionnement de son articulation dite temporo-mandibulaire (ATM); soit au niveau de sa mâchoire.

Votre étiopathe sera à même de mettre en évidence la cause des coliques. L’acte thérapeutique vise à optimiser le bon fonctionnement de son système digestif. Les manipulations sont bien entendues adaptées à l’enfant, douces et indolores.

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Un petit conseil : lorsque votre enfant pleure, n’hésitez pas à le positionner sur le ventre, sur votre avant-bras. Cela permet de faire remonter les gaz grâce à la pression atmosphérique, ce qui procure un soulagement.

Alors en cas de colique : pas de panique !